4 juillet 2010
Mort d'un monstre très discret
Il avait la passion du théâtre jusque dans son regard et dans ses sourires…
Je l'avais rencontré une seule fois, en 1981, entre deux portes, à l'occasion d'une de ses venues en Suisse romande: j'avais envie de l'entendre me parler d'une pièce qu'il avait créée quelques années auparavant, «Les émigrés» de Slawomir Mrozek. Je cherchais un texte fort à monter avec un ami, le hasard de mes lectures au rayon théâtre d'une grande librairie m'avait fait découvrir ce titre, le projet avait pris forme…
Je garde le souvenir de ses yeux clairs, de son écoute attentive, de ses réponses brèves, de son «Bon courage» lorsque nous nous sommes quittés.
Au revoir Monsieur Laurent Terzieff, vous allez manquer au théâtre.
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